La crise sanitaire oblige les candidats à l’emploi à chercher du côté des métiers qui recrutent. Cela peut paraître contre-intuitif, mais les entreprises ont besoin d’horlogers réparateurs-monteurs. On pourrait croire que l’automatisation grandissante de notre siècle aurait tendance à faire disparaître ce métier, et pourtant, les emplois existent bel et bien, ils recrutent, et de nombreux candidats prennent plaisir à s’y former…
Que fait l’horloger ?
Si nous osions, nous dirions que son travail consiste à remettre les pendules à l’heure ! Mais ce serait limiter le champ d’action qui est celui de ce professionnel. Car il est aussi amené à remettre en état ou à mettre en service toutes sortes de produits d’horlogerie, comme des montres, des pendules ou encore des horloges d’édifice.
Il est aussi amené à assembler entre eux des composants de mouvements complexes, à habiller des mouvements d’horlogerie (là aussi sur différents types de produits) et à usiner des pièces présentant des défauts ou manquantes.
Selon le poste qu’il occupe, l’horloger peut aussi se retrouver en boutique et réaliser la vente à des particuliers ou des professionnels de pièces d’horlogerie.
<span »>Lorsqu’il y a été formé, il restaure d’anciennes pièces.
Enfin, ce professionnel peut aussi gérer d’autres mécanismes complexes, en dirigeant une équipe ou une structure par exemple !
Comment se former à ce métier ?
Pour devenir horloger (ce n’est là qu’une des nombreuses appellations de ce job), il suffit de suivre une formation de type industrie. Celle-ci comprend évidemment beaucoup de pratique, ainsi que des modules consacrés au savoir-être professionnel ou au traitement rapide d’un client. Cette formation se suit en alternance et délivre aux candidats ayant réussi leur parcours deux certificats : un pour la réalisation de prestations de service rapide, et le second pour l’assemblage de montres.